Le coronavirus pourrait bien circuler à nouveau fortement à la rentrée.

Le directeur général de la Santé a récemment alerté sur la forte probabilité d’une seconde vague en octobre.

Comment les dirigeants peuvent-ils s’y préparer ?

Le gouvernement a demandé récemment aux entreprises de se constituer un stock de 10 semaines de masques. Pour ceux dont la présence serait nécessaire au bureau, les employeurs devront prévoir des masques et du gel hydro-alcoolique en nombre suffisant. Les réflexions sur la re-structuration des bureaux ont été parfois abandonnées par certaines entreprises depuis l’allègement du protocole national de déconfinement. Elles doivent être reprises et menées à leur terme. Les managers ont aussi pour rôle, actuellement, de prévoir une nouvelle forme de plannings pour les équipes, pourquoi pas basée sur le télétravail en roulement comme c’est le cas dans de nombreuses entreprises. Dirigeants et cadres ne devraient pas, en règle générale, abandonner les gestes barrières et les règles de distanciation qui prévalaient jusqu’en juin, et essayer de continuer à les respecter. Si un reconfinement global est peu probable, des reconfinements locaux sont un scénario très possible. Entre mars et mai dernier, nous avons tous travaillé à domicile comme nous le pouvions. Mais l’organisation et les procédures doivent maintenant être formalisé. Les bilans internes sur le télétravail doivent être réalisés au plus vite, et les modalités être mises en place… si possible avant mi-septembre. Il faut penser à l’équipement, au partage d’informations dans le respect du RGPD, ainsi qu’aux journées de présentiel du salarié.Côté équipement, cela peut être très concret, au-delà de l’ordinateur portable : par exemple, prévoir la possibilité pour les collaborateurs d’embarquer avec eux leur fauteuil de bureau. Les applications informatiques doivent aussi être prêtes. Ne plus chercher, sur le long terme, à fliquer en permanence les salariés, et leur faire confiance. Mais être là dès qu’ils ont besoin d’eux, les écouter. Les salariés ont parfois reproché à leurs managers leur indisponibilité, et leur manque d’écoute.

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