Evaluez la force de votre nom de marque !

Nicolas Wallyn for CLIVEMAN

 

Que vous soyez Dirigeant, Directeur de Marque ou Start-Uper, vous souhaitez mettre toutes les chances de votre côté pour que vos résultats performent rapidement. Avec la densification des réseaux et les internautes qui ne vous laissent que 2 à 3 secondes pour émerger sur Google, vous êtes persuadé que votre nom de marque devrait impacter immédiatement, créer de la désirabilité et de la mémorisation.

Comment savoir si vous êtes sur la bonne voie ?

Un test de base pour évaluer votre nom

Avant toute chose, mieux vaut vous prévenir : si vous avez utilisé votre nom de famille ou vos initiales pour nommer votre business, arrêtez votre lecture, votre score sera certainement de… zéro. En revanche, si vous avez réfléchi seul ou avec votre équipe, voire même avec des aides extérieures, je vous propose cette grille pour faire le point.

Prenez quelques minutes et répondez à ces 10 questions sans complaisance, et notez votre score.

 

Ce que signifie cette grille d’auto-évaluation

Vous l’avez compris, on cherche ici un “équilibre impactant”, une gageure ! Oui, mais c’est cela l’art du naming… Présenter votre business clairement mais en innovant, être limpide sans être évident, marquant tout en étant désirable, unique et mémorable. Bien sûr, ce test ne fonctionne pas pour les marques d’héritage que sont les Dior, Renault, Louis Vuitton et autres Taittinger… Marques patronymiques nées à une époque post-marketing, portées par des réalisations hors-normes et des décennies de travail (et puis, de gros investissements…), ces noms font partie du patrimoine économique ! Pour notre test, on vise avant tout les marques créées pour imposer une offre “standard” sur un marché existant – a priori 95% des cas, le vôtre sans doute.

Et le score du nom Apple, alors ?

Avant d’étudier votre score, on peut tester le nom de la première capitalisation boursière mondiale, Apple. Certains s’interrogent souvent sur la qualité d’un tel nom de marque. Ici, le score est de 3/10, ce qui est très faible ! Nom commun peu exceptionnel sans rapport avec son sujet, ne véhiculant pas un bénéfice, il ne pourrait en aucun cas être recommandé pour un lancement d’activité, pas plus que “orange”, “myrtille” (Blackberry…) ou tout autre nom commun du quotidien ! Ici, seule l’exceptionnelle différence des produits et quatre décennies d’existence ont forgé un nom incontournable. Mais si un nom tel que… “banane” ou “pêche” était donné à un nouvel appareil mobile, il serait a priori peu performant : perdu au milieu des requêtes de fruits, on aurait du mal à identifier la qualité unique de la nouvelle offre.

La performance de votre marque

Et votre nom alors ?

  • Vous avez obtenu 5 ou plus de 5 ? C’est plutôt bien, vous avez probablement des composantes intéressantes dans votre nom de marque ou d’entreprise. Reste éventuellement à le tester, à moins qu’il ne fasse déjà votre bonheur (et celui de vos prospects),
  • Vous avez moins de 5 ? Il est temps de vous poser des questions sur la capacité de ce nom à s’imposer, mais rien n’est impossible, parlons-en,
  • Moins de 3 ? Alerte ! Il faut sans doute prendre rendez-vous, si vous pensez que vos profits sont insuffisants et peut-être freinés par un nom inadéquat. Car la note est un repère, elle reste abstraite – une analyse personnalisée sera un plus.

Naming : des performances et des écueils

Le naming n’est pas une science, on ne peut pas réellement jauger la puissance d’un nom. Seul le marché et l’avenir, vos efforts et vos investissements l’aideront à grandir. Mais jouez à tester quelques marques : Amazon obtient 3/10, Coca-Cola monte à 6/10 (joli coup pour une marque aussi ancienne), tandis que AdopteUnMec impressionne avec 9/10, et BlaBlaCar obtient royalement 10/10 et. C’est donc possible !

Cette grille n’est pas universelle, on pourrait la construire autrement, mais elle contient des bases solides pour votre réflexion. Ensuite, cela ne résout pas tout, car l’étape juridique viendra parfois vous doucher. Avec 18 millions de marques actives dans le monde, et des URL réservées dans tous les registres, le parcours du combattant préparant son nom de marque n’est pas terminé !

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